Les critiques des éducations dites positives sont elles fondées ?

Les critiques de l'éducation dite "positive" sont elles fondées ?

#éducation positive , #culpabilité , ##technique parentalité , #parentalité positive , #enfant roi , #ne pas punir

Vous avez sans doute déjà rangé Calmer Parenting dans la catégorie des méthodes d’éducation dites positives. Et vous avez raison, il n’y a rien de négatif dans cette approche et le cœur de la méthode Calmer Parenting est de motiver l’enfant à bien faire les choses et à progresser en lui donnant de l’attention positive plutôt qu’en se répétant et en élevant la voix.


Les reproches

Pourtant maintenant, on peut lire des articles qui reprochent à l’éducation dite positive de revenir à l’enfant roi à qui on ne dit jamais "non" (pour ne surtout pas être négatif), d’occulter le bien-être du parent qui s’oublie et culpabilise tellement il veut bien faire, ou encore de simplifier les choses en proposant des vidéos et des tutos qui permettent d’élever un enfant comme on répare un robinet… Des reproches donc lourds et de nature à décrédibiliser ces approches. 

L'origine des approches dites "positives"


Je ne vais pas répondre pour l’ensemble des approches dites positives mais pour celle que je pratique, Calmer Parenting. Car même si ces approches peuvent avoir des points communs, elles sont loin d’être identiques, chacune a ses spécificités et tout aussi important, chacune a sa manière d’être transmises et enseignées (pour Calmer Parenting, il faut avoir été certifié après une formation de plusieurs mois, et non pas juste d’un ou deux week ends comme cela peut être le cas par ailleurs). Les points communs viennent du fait que ces approches puisent leurs sources dans Haïm Ginott, Faber & Mazlich et dans le courant comportementaliste. Elles se sont ensuite enrichies de découvertes neuro-scientifiques et de l'apport d'experts (dans le cas de Calmer Parenting, il s’agit de Noel Janis Norton). 


L'approche Calmer Parenting pose des limites


L’approche Calmer Parenting repose sur 5 techniques clés. Elle commence par la définition d’attentes ou de règles claires et elle va jusqu’à imposer des sanctions (respectueuses de l’enfant) si ces règles ne sont pas respectées, pour poser des limites. Entre les deux, d’autres techniques permettent de créer une relation positive et apaisée avec l’enfant pour l’aider à respecter les règles et être dans la prévention et l’apprentissage et non dans la répression et la punition. Ces techniques regroupent, le compliment descriptif, la discussion préparatoire, l'écoute empathique et la méthode en 6 étapes pour ne pas se répéter.


Donc l'enfant a, selon ce que son parent a défini, des limites à respecter avec des conséquences si ce n'est pas le cas. Bien-sur, l'objectif n'est pas de sanctionner en permanence car ce serait inefficace, mais d'être dans la prévention en utilisant les autres techniques proposées pour éviter de recourir à des sanctions - mais qui sont là, au cas où. 


Contrairement à ce qui est affirmé, Calmer Parenting replace le parent au centre de la relation avec l'enfant


De plus, la démarche Calmer Parenting propose au parent de se fixer des objectifs et de décider de ce qu’il souhaite changer à la maison. Le coeur de l’approche Calmer Parenting c’est le parent. Pourquoi ? Parce que c’est le parent qui est responsable de l’enfant et il doit se sentir bien dans son rôle et voir que ses valeurs prédominent à la maison. Le parent est donc loin d’être le grand oublié de l’approche, au contraire, il en est le fondement. 


Le parent s'aide de l’approche proposée pour avancer sur les situations à changer et les comportements à améliorer. Par exemple, un parent qui souhaite que son enfant soit plus apaisé pourra utiliser l’écoute empathique pour que l’enfant gère mieux ses émotions. La patience “active” du parent dans des situations d’énervement de l’enfant est motivée par la volonté de changer la situation et d’accompagner l’enfant. Pas juste de rester stoïque et de s’oublier soi-même (comme cela est décrit dans certains articles à charge contre ces méthodes). C'est donc en étant actif et en changeant son attitude envers son enfant que le parent peut améliorer le comportement de son enfant. 


Chaque parent a une vision différente de l’éducation qu’il souhaite donner à son enfant et l'opinion de chacun est à respecter. Je trouve cependant dommage de lire des articles qui caricaturent ces approches sans que leurs auteurs ne les aient regardés de près !

Ce serait regrettable de priver les parents d'outils relativement simples à mettre en oeuvre et qui leur permettent d'améliorer leur vie de famille. 


Vous souhaitez apporter votre témoignage sur ce sujet ? Contactez-moi : anne.peymirat@calmerparenting.fr  


Pour bénéficier d’un échange de 15 minutes gratuit, c’est ici.